lundi 10 décembre 2007
La Fille du Consul, a true story
La (vraie et unique) biographie de la fille du Consul :
On dit que c’est parce que son père était toujours en déplacements à l’étranger qu’à 4 ans, la fille du consul a tenté de mettre fin à ses jours en ingérant un champignon vénéneux. De ses parents, elle a hérité d'une logique sûre qui ne s'écarte jamais de la nature, mais aussi ce goût du rêve fécond, ce besoin d'imagination et d'évasion. Le motif récurrent du champignon dans son oeuvre est aussi à expliquer dans cette genèse. Pas un mois, pas une semaine sans façonner la fameuse amanite tue-mouche, dans l’argile polymère. D'une nature fragile, elle est confiée aux « sœurs hérisson » qui dirigent un couvent dans la campagne italienne. Scolarisée au sein même de la congrégation, elle y obtiendra un prix de dessin et de modelage "avant même que de savoir lire" . Vers 10 ans, c’est là, en plein isolement que les bijoux verront le jour. L’ambiance de cette terre toscane pleine de clairs obscurs et de nuances a éveillé ces mondes étranges et ces rêveries fantasmagoriques qui seront présents toute sa vie dans son oeuvre. Pendant que son père chasse le tigre au Sri Lanka, la fille du Consul s'en va à travers champs, vignes et bois, observe, respire et s'imprègne de ce pays. Dans le silence de ce paysage subtil, elle suit la marche mystérieuse des nuages, considère les ombres, apprécie le contraste de la terre avec l'azur du ciel et de la lumière. Ce séjour italien va considérablement l’influencer : la fille du Consul devient l'artiste spirituellement appatride. Adolescente douée mais rebelle, elle mene au sortir du couvent une vie dissolue, riche en scandales provoqués par son caractère fantasque et bohème. Elle a trouvé, dans son art, une sorte de « rédemption à toutes ses turpitudes », mais il fallut attendre le début des années 2000 pour que son génie soit pleinement reconnu, indépendamment de sa réputation sulfureuse.
Légendes des illustrations :
1 = la fille du Consul lors de son premier déplacement avec le Consul à Capri en 74.
2 = l afille du Consul à l'étude des sciences naturelles
3 = photo prise par un paparazzi en 2005, la fille du Consul entrant dans son atelier
4 = En 77, la fille du consul se distingue déjà
5 = Elle a la réputation d'être une excellente cavalière
6- Une des rares photo du Consul à ceylan
7 = la mère de Delphine, 2 ans avant sa rencontre avec le Consul.
8 = La fille du consul en 2004 : elle n'a alors pas pardonné aux champignons.
Un grand merci au Consul et à toute sa famille pour le prêt de photographies familiales très personnelles. Reproduction interdite sans l'accord du Consul. Merci de votre compréhension.
Bravo Delphine,
RépondreSupprimerj'adore!
Oh oui, une fille du consul sulfureuse, avec une histoire d'amour à mort avec les champignons... j'aime beaucoup les confessions que tu as su lui soudoyer!!
RépondreSupprimerPortrait vraiment extra ... le mystere s'eclaircit !!!
RépondreSupprimerUne bonne surprise sur mon blog aujourd'hui...
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