mercredi 10 décembre 2008
Le «Yareta» est un arbuste vivace de petite taille;(...) Les feuilles ont une texture semblable à du cuir, et sont étroitement soudées pour former l'involucre convexe et impénétrable typique. La caractéristique commune est la forme «en coussin» (...). Dans un spécimen typique, le «coussin» est si compact qu'il peut à peine être perforé par une balle (Reiche). Cette résistance exceptionnelle est dûe à la densité de développement des rameaux, dont les interstices sont remplis des résidus non décomposés des parties mortes. Le «coussin» est fermement fixé dans le sol par un très long pivot et, également, par des racines adventives émises par des branches latérales et qui s'entremêlent avec les racines du pivot. (...) Le «Yareta», dans son état naturel ou carbonisé, est utilisé comme combustible. (...) On suppose qu'il faut de 40 à 70 ans, suivant les conditions de sol et l'altitude, pour que la plante atteigne cet état, mais ces chiffres n'ont pas été vérifiés. Le «Yareta» brûle lentement, sans flammes, et constitue un très médiocre combustible, qui n'est employé que faute de mieux. Des huiles légères ou moyennes, du goudron pour colmatage, des vernis anti-corrosifs, peuvent être extraits du «Yareta» par distillation, mais pas à l'échelle industrielle. De la racine, on extrait un jus qui a un effet sédatif sur le «puna» (mal de montagne) et est également utilisé contre l'asthme. Le commerce du «yareta» est presqu'exclusivement un monopole. La récolte et les opérations de nettoyage sont faites par les indigènes (les étrangers souffriraient du mal de montagne) qui tirent un petit revenu de ce commerce. Les villages indigènes (Indiens Aymara ou races métissées d'Aymara) appliquent dans la récolte des «yaretales», des méthodes traditionnelles de travail collectif qui ressemblent étroitement aux systèmes existant dans certaines communes des Alpes. (...) Toutefois, si l'exploitation du «yareta»continue au rythme actuel, cette espèce (confinée au Chili) disparaîtra, comme ce fut déjà le cas dans la région bordant le chemin de fer de Bolivie. (source : www.fao.org)
Yareta (Azorella compacta, also known as Azorella yareta in the past) is a tiny flowering plant in the family Apiaceae native to South America, occurring in the Puna grasslands of the Andes in Peru, Bolivia, Chile and the west of Argentina at between 3200 and 4500 metres altitude.
Yareta is an evergreen perennial being in leaf all year. The pink or lavender flowers are hermaphrodite (have both male and female organs) and are pollinated by insects. The plant is self-fertile. (wikipedia)
Cela contribut à un décor assez surréaliste ! Superbe.
RépondreSupprimerA bientôt...:)