Affichage des articles dont le libellé est artiste. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est artiste. Afficher tous les articles
mardi 5 mars 2019
Azuma Makoto
Je vous parle régulièrement de cet artiste japonais, complètement barré, dont la vie est consacrée aux fleurs. Il se livre sur elles à des expériences insolites, il immerge des bouquets sous l'océan, les fige dans la glace, les envoie dans l'espace. Le résultat est toujours esthétique et insolent. Il ne me lasse jamais. Son compte Instagram
I often publish about this japanese floral artist. His life is devoted to flowers. Join him on Instagram
lundi 14 janvier 2019
Collaboration familiale
C’était le 1er juillet 2018. Le créateur Franck Sorbier présentait sa collection, précédée d’un manifeste en faveur de la protection animale publié sur FaceBook :
« Vous savez combien Frank Sorbier est anti fourrure, contre la cruauté envers les animaux et pour le respect de l’environnement , mercredi 4 juillet lors de sa présentation avec des danseuses du Palais Ganier,Frank se veut le porte parole d’un message fort qui est son engagement ,le message est clair: conviction et respect ,non seulement envers les actions des associations qui se battent au quotidien comme ONE VOICE,L214 ,30 MILLIONS D ‘AMIS GREEN PEACE,PETA…mais aussi pour les générations futures .(...) J’ai voulu avec cette collection rendre hommage à toutes ces créatures qui, à mon sens, sont des chefs d’oeuvre de la création et qui ont inspiré, inspirent et inspireront toujours la sensibilité de l’être humain. Il faut agir et vite ! Le monde du luxe dont je fais partie a une énorme responsabilité. J’appelle donc mes consoeurs et confrères au boycott de la souffrance animale pour que perdure la beauté du monde. » Frank Sorbier
Outre Atlantique, c’est Stella Mc Cartney qui, la première, a dénoncé la cruauté animale dans le monde de la haute couture, et depuis, ils sont nombreux à lui avoir emboité le pas.
Mais en France, c’est un autre constat, le sujet dérange, ou laisse juste indifférent...
Alors, quoi ? la fourrure n’est-elle pas un fondamental de l’élégance à la Française ? Grace Kelly, Mireille Darc, Catherine Deneuve, ne se sentaient-elles pas plus belles en chinchilla et en renard ? La french touch, et tant pis pour la planète, exit les responsabilités.
Personne dans la haute couture ne veut ouvrir ses yeux et ses oreilles, ni son esprit. Personne ne veut savoir le calvaire de élevages de visons ou de renards... L’esthétique, plus forte que l’éthique...
Pas question de renoncer à quoi que ce soit, madame, Paris est la capitale du luxe et la fourrure incarne cela. Les vieux stéréotypes : vison, champagne et tralala. Quand tous les animaux auront disparus, on cherchera autre chose.
Franck Sorbier, lui, dit non à la cruauté. Clairement, et courageusement. En 2017, il s’était engagé en apposant sa signature au programme Fur Free Retailer porté par One Voice et sa coalition internationale, la Fur Free Alliance. Avec ce manifeste, il appelle la jeunesse à se mobiliser.
Paul Clichy, lui, aime photographier la mode, les femmes, si belles, il tient peut-être ça de son grand-père et de sa mère, stylistes tous les deux. Il passe du temps en studio, caméra au poing, mais pas que. En rentrant d’un shooting, tard dans la nuit, il sait aussi biberonner un renardeau retrouvé seul , glapissant dans la forêt. Il sait faire 200 km dans la nuit pour emmener une pie blessée au centre vétérinaire de Maison-Alfort. Il ramasse des oisillons tombés du nid. Il a de la compassion pour toutes les bêtes.
L’affaire de ce cerf tué chez un particulier, sous les yeux des enfants par Alain Drach dans la région de Compiègne, par exemple, ça le révolte. Il se joint au rassemblement anti-chasse à l’appel du collection AVA (Abollissons la vénerie aujourd’hui). Il filmera la manifestation.
Alors les déclarations de Franck Sorbier, ça lui parle, ça sonne comme un appel. On n’a pas tous les jours l’occasion de faire de la photo de mode militante, et les robes de Franck Sorbier sont à tomber : il y a là un véritable bestiaire à mettre en scène : orang-outang, ibis, colibri, zèbre...
L’idée ? Toutes ces espèces menacées ne seront un jour visibles que dans des musées, sur des étagères, conservées sous des cloches.
A force de les chasser, d’en faire des manteaux, ou de détruire leur environnement, il n’y aura plus de merveilles dans la nature. Il ne restera que la conservation, dans un bocal.
Voici donc le dernier colibri, la dernière luciole, l’ultime ibis et l’unique paresseux de cette planète, enfermés, privés de leur espace naturel, en prison, attendant la fin.
Ils sont superbes, mais en grand danger, aidons-les.
Et vous, c’était quand la dernière fois que vous avez ramassé une luciole dans la forêt ?
This blog is also an opportunity to publish our work and this one is important to us. We made the decorations of this editorial for our photographer son, Paul Clichy.
It was the 1st of July 2018. The creator Franck Sorbier presented his collection, preceded by a manifesto in favor of animal protection published on FaceBook:
"You know how much Frank Sorbier is anti-fur, against cruelty to animals and respect for the environment, Wednesday, July 4 during his presentation with dancers of the Palais Ganier, Frank wants to be the spokesperson of a strong message which is his commitment, the message is clear: conviction and respect, not only for the actions of the associations that fight everyday like ONE VOICE, L214, 30 MILLION FRIENDS GREEN PEACE, PETA ... but also for the future generations. ...) I wanted with this collection to pay homage to all these creatures which, in my opinion, are masterpieces of the creation and which have inspired, inspire and inspire always the sensitivity of the human being. We must act and quickly! The luxury world of which I am a part has a huge responsibility. I call on my sisters and brothers to boycott animal suffering so that the beauty of the world will endure. Frank Sorbier
On the other side of the Atlantic, Stella McCartney was the first to denounce animal cruelty in the world of haute couture, and since then many have followed suit.
But in France, it is another observation, the subject disturbs, or just leaves indifferent ...
So what ? Is not fur a fundamental of French elegance? Grace Kelly, Mireille Darc, Catherine Deneuve, did not they feel more beautiful in chinchilla and fox? The french touch, and too bad for the planet, exit responsibilities.
No one in haute couture wants to open his eyes and ears, nor his mind. Nobody wants to know the calvary of breeding mink or foxes ... The aesthetic, stronger than the ethics ...
No question of giving up anything, ma'am, Paris is the capital of luxury and fur embodies that. The old stereotypes: mink, champagne and tralala. When all the animals are gone, we will look for something else.
Franck Sorbier says no to cruelty. Clearly, and bravely. In 2017, he committed himself by signing the Fur Free Retailer program sponsored by One Voice and its international coalition, the Fur Free Alliance. With this manifesto, he calls on youth to mobilize.
Paul Clichy, he likes to photograph fashion, women, so beautiful, it may be that of his grandfather and his mother, stylists both. He spends time in the studio, camera in hand, but not that. Returning from a shoot, late at night, he can also feed a kit found alone, yelping in the forest. He knows how to do 200 km at night to take a wounded pie to the veterinary center of Maison-Alfort. He picks up nestlings from the nest. He has compassion for all animals.
The case of this deer killed in an individual, under the eyes of children by Alain Drach in the region of Compiegne, for example, it revolts. He joins the anti-hunt gathering at the call of the AVA collection (Abollissons la venerie today). He will film the event.
So the statements of Franck Sorbier, it speaks to him, it sounds like a call. We do not have the opportunity every day to make a fashionable photo, and the dresses of Franck Sorbier are to fall: there is a real bestiary to stage: orangutan, ibis, hummingbird, zebra...
The idea? All these endangered species will one day be visible only in museums, on shelves, kept under bells.
By chasing them, making coats, or destroying their environment, there will be no more wonders in nature. Only the conservation will remain in a jar.
Here is the last hummingbird, the last firefly, the ultimate ibis and the only lazy one on this planet, locked up, deprived of their natural space, in prison, waiting for the end.
They are beautiful, but in great danger, help them.
And you, when was the last time you picked up a firefly in the forest?
mardi 14 août 2018
lundi 4 septembre 2017
mercredi 30 août 2017
lundi 28 août 2017
dimanche 27 août 2017
Champicabanes
Si vous ne les connaissez pas encore, courez découvrir les Champicabanes de Claude Pasquer ! via son site
Libellés :
amis,
architecture,
artiste,
bio organic,
cabanes,
decoration,
ecoresponsable,
insolite,
landart
mardi 18 juillet 2017
J’ai visité Villages Nature / i visited Villages Nature before the grand opening
« Villages Nature Paris est un village de vacances centré sur les loisirs aquatiques dans un cadre champêtre, mené en commun par Pierre & Vacances - Center Parcs et Euro Disney. Il se situe à à 6 km au sud des parcs Disney. Sa construction ainsi que son fonctionnement suivent une démarche de développement durable.
Il s’articule autour de 4 thèmes :
• Le thème de l’eau : d’une architecture méditerranéenne, le village comprend un parc aquatique équipé d’un lagon artificiel extérieur chauffé toute l’année à 30 °C grâce à l’énergie géothermique
• Le thème de la forêt : ce village serait une extension du camping Disney’s Ranch Davy Crockett avec le Davy Crockett’s Adventure.
• Le thème de la terre : mettant en avant la campagne briarde, la vie agricole, la ferme et l’artisanat.
• Le thème sport et santé : proposant de nombreuses activités sportives ainsi qu’un centre de remise en forme et des activités en rapport avec la santé et l’hygiène de vie (diététique, relaxation, etc.) »
Voilà, en gros, le résumé Wikipédia du projet qui ouvrira ses portes vers août ou septembre.
Je vous entends déjà me dire «mais tu fais l’apologie de parcs d’attractions nés de l’imagination des géants du secteurs». Oui, mais non !
D’abord, Villages Nature est avant tout un jardin extraordinaire. Et je ne pouvais pas louper çà. J’ai répondu présente à l’invitation spontanée de Thierry Huau, véritable génie des lieux, à venir m’y promener avant l’ouverture au public, et je ne regrette pas le déplacement.
A la base, ces terres étaient agricoles, plantées de maïs. j’ai toujours entendu dire que le maïs, question environnement, c’est une hérésie. Il est possible que je me trompe, mais je n’ai pas le sentiment qu’on ait rasé une zone naturelle de première importance pour construire ce parc.
En me penchant sur les protagonistes, et bien, il y a d’abord Disney, qui n’est pas uniquement un géant américain de l’entertainment, mais aussi une machine à rêves. Souvenez-vous, je vous le disais dans ce post, j’ai été élevée par un fervent admirateur de la créativité américaine et qui mieux que Disney symbolise cette fantaisie ? Walt Disney, l’homme, pas la multinationale, est quand même le créateur de Mickey, de films d’animation qui font rêver des générations de bambins. Il célèbre aussi la nature, non ? tu n’as pas pleuré sur Bambi, toi ? Donc oui, je préfère que les familles gambadent dans un jardin plutôt que dans les manèges de Space Mountain. Là, il vont manger dans un restau bio bien meilleur que le fast food de Disneyland Paris. Enfin, j’espère...
Je me dis que Disney a tout compris en investissant dans la salade plutôt que dans le jouet manufacturé. Villages Nature est un paradis, artificiel, certes, mais il envoi du rêve, indéniablement.
Je travaille dans l’image, le visuel et tout çà me parle. Les équipes des créatifs chez Disney, ça doit être quelque chose, j’aurai donné cher pour voir Thierry leur présenter ses planches et ses idées.
Pour ce qui concerne les autres partenaires, j’avoue, je n’ai jamais mis les pieds chez Center Parcs. La perspective de passer mon week-end sous une bulle en plastique au milieu de centaines de marmots hurlants ne m’a jamais fait envie. Mais comme disait Kevin Spacey dans le film Ordinary Decent Criminal «toute chose qui mérite d’être faite, mérite d’être bien faite», et c’est le cas. Exit la bulle et la pauvre ballade en vélo dans le haut-bouchonnois. On entre dans la quatrième dimension.
Pour le coup, vous allez vraiment être dépaysés, parce que le cadre tient ses promesses. La bulle est en fait une pyramide, pharaonique, immense, sommet dans les nuages, j’exagère à peine, lol. Et on peut se baigner dedans et dehors toute l’année grâce à la géothermie. C’est pas Bali, certes, mais pour ceux qui n’iront jamais exploré les cascades de Lombok, ou tremper dans des sources chaudes au Japon... A l’intérieur, des arbres exotiques gigantesques, des ficus de plusieurs dizaines de mètres de haut ont été plantés avec d’infinies précautions (bravo, Claire) . Ils ont été arrachés en thailande lors de la construction des routes et revendus au parc. Ils étaient voués à une mort certaine, de toutes façons. Recycler des arbres, j’aime bien l’idée, même si je les préfère dans la nature.
Les autres végétaux du parc, des jardins extraordinaires notamment, ont été selectionnés pour leur provenance (la France, souvent) et leur tracabilité. Il y en a 250 000 !
J’imagine la surprise des investisseurs américains lorsqu’ils ont découvert l’infini délicatesse des croquis que Thierry Huau leur a présenté ! Et le résultat est exceptionnelement conforme à l’idée de départ. Les cottages sont noyés dans la végétation : ça dégouline en cascades vertes du haut des toits, et la plupart des murs sont végétalisés, et ce, avant l’ouverture. D’ici un an ou deux, ce sera encore plus fou. C’est un koukoulina de plantes.
Chaque coin est pensé pour le bien-être et la détente, et tous ces détails en font un lieu plutôt chaleureux. Imaginez la petite place qui accueille la guinguette, sur les rives du lac. Thierry a choisi des arbres dont le port évoque les mâts de cocagne des fêtes d’autrefois ( c’est un détail, mais qui aurait pensé à un truc pareil ? et sérieux, ça fonctionne). Les guirlandes lumineuses se chargent d’ajouter de l’authenticité à l’atmosphère festive des lieux. Avec un petit air d’accordéon là-dessus, j’imagine que les touristes du monde entier seront bluffés. Et pas une voiture à l’horizon. C’est amazing !
Oui, Thierry s’est amusé et a lâché tous les chevaux de son imagination pour inventer chaque espace et comme je le comprends ! Quel paysagiste n’a pas rêver d’avoir des ressources quasi illimitées pour construire un vaste jardin de détente destiné aux visiteurs du monde entier ?
Et si ! ça a son utilité ! Je l’ai expérimenté hier encore, à la ferme écologique de Pontoise, on est pourtant à la campagne, au coeur du Vexin... Il y avait à côté de nous une petite fille qui désignait une oie en demandant à ses parent «qu’est-ce que c’est ?» La maman a répondu,, «c’est un cygne, ma chérie». J’ai pensé à la belle ferme de Villages Nature et je me suis dit «oui, c’est important qu’il y ait un lieu près de Paris où les enfants vont apprendre à faire la différence entre une libellule et une brebis». C’est triste, mais c’est la réalité.
Trop de gens vivent entourés de laideur, trop loin de la nature. C’est pour eux que Thierry Huau a mis tant d’énergie et d’intensité à inventer un paradis (express), accessible au plus grand nombre. Il est à mes yeux le Robin des Bois des jardiniers, et c’est peut être à lui que nous devrons les derniers vrais grands jardins de cette planète, va savoir... Il ne s’est pas contenté d’aligner des bouleaux en rangs d’oignons, avec des massifs d’annuelles en couvre sols, il a convoqué à Villages Nature des espèces belles, rares, singulières, parfois tordues et les a assemblées avec goût pour réunir petits et grands dans des clairières, des prairies pleines d’agréables surprises et de cachettes dignes de Niels Udo. Quand on aura définitivement gâché la planète, il restera Villages Nature pour se rappeler à quoi ressemblait un arbre.
Villages Nature Paris is a holiday village centered on water activities in a rural setting, conducted jointly by Pierre et Vacances - Center Parcs and Euro Disney. It is 6 km south of the Disney parks. Its construction and its operation follow a sustainable development approach.
Villages Nature Paris is a holiday village centered on water activities in a rural setting, conducted jointly by Pierre et Vacances - Center Parcs and Euro Disney. It is 6 km south of the Disney parks. Its construction and its operation follow a sustainable development approach.
It is structured around 4 themes:
• The theme of water: Mediterranean architecture, the village includes a water park equipped with an artificial lagoon outdoor heated all year round at 30 ° C thanks to geothermal energy
• Forest theme: this village would be an extension of Davy Crockett's Disney's Ranch with the Davy Crockett's Adventure.
• The theme of the land: highlighting the local countryside, agricultural life, farm and crafts.
• Sport and health theme: offering many sports activities as well as a fitness center and activities related to health and lifestyle (diet, relaxation, etc.) "
This is basically the Wikipedia summary of the project that will open its doors around August or September.
I can already hear you say "but you make the apology of amusement parks born of the imagination of lobbies". Yes but no !
First, Villages Nature is above all an extraordinary garden. And I could not miss that. I responded to the spontaneous invitation of Thierry Huau, the genius landscape designer, spirit of this place, to come to walk there before the grand opening, and I do not regret the trip.
Basically, these lands were agricultural, planted with corn. I do not feel that we have destroyed a natural area of primary importance to build this park.
Looking at the protagonists, well, first of all Disney, which is not only an American giant of the entertainment, but also a dream machine. Remember, I told you in this post, I was raised by a fervent admirer of American creativity and who better than Disney symbolizes this fantasy? Walt Disney, the man, not the multinational, is still the Mickey Mouse's father, his movies were a dream for generations of toddlers. He also celebrates nature, right ? You did not cry on Bambi, did you? So yes, I'd rather see the families enjoying a garden rather than trying a Space Mountain ride. There, they will eat in a much better organic restaurant than the fast food of Disneyland Paris. I hope so...
Disney has understood everything by investing in lettuce rather than in the manufactured toys. Villages Nature is a paradise, artificial, certainly, but dreamy and marvelous, undeniably.
I work in advert field, i love everything visual, i love storytelling. The creative teams at Disney, it must be crazy.
As far as the other partners are concerned, I have never been to Center Parcs. Spending my weekend under a plastic dome with hundreds of screaming toddlers never made me want to. But as Kevin Spacey said in the movie Ordinary Decent Criminal "Everything that deserves to be done, deserves to be well done," and that is the case. Exit the bubble and the bike ride in the countryside. We enter the fourth dimension.
The bubble has turned into an huge glass pyramid, pharaonic, immense, summit in the clouds, I barely exaggerate, lol. And you can swim in and out all year round thanks to geothermal energy. It is not Bali, of course, but for those who will never explore the waterfalls of Lombok, or soak in hot springs in Japan ... Inside, gigantic exotic trees, ficus several tens of meters High were planted with infinite precautions (bravo, Claire). They were taken from Thailand during the construction of the roads and sold to the park. They were doomed to certain death, anyway. Recycling trees, I like the idea, even if I prefer them in nature.The other plants in the park, especially the extraordinary gardens, have been selected for their provenance (France, often) and their traceability. There are 250,000!
I imagine the surprise of American investors when they discovered the infinite delicacy of the sketches that Thierry Huau presented them! And the result is exceptionally consistent with the original idea. The cottages are drowned in the vegetation: it drips in green cascades from the top of the roofs, and most of the walls are vegetalized, and this, before the opening. Within a year or two, it will be even crazier. Shades of greens are totally magnificent.
Each part of the park is devoted to well-being and relaxation, and all these details make it a rather warm place. Imagine the small square that hosts the french "guinguette", on the shores of the lake. Thierry has chosen trees whose port evokes the greasy masts of the historical french festivals (it is a detail, but who would have thought of a thing like this? And serious, it works). The light garlands are responsible for adding authenticity to the festive atmosphere of the place. With an air of accordion on it, I imagine that tourists from around the world will be amazed. And not a car on the horizon. It's amazing!
Yes, Thierry had fun and let go of all the horses of his imagination to invent each space and as I understand it! Any landscape designer would dream of having almost limitless resources to build a vast relaxing garden for visitors from around the world, no ?
And if ! It has its usefulness! I experienced it yesterday again, at the ecological farm of Pontoise, we are nevertheless in the countryside, in the heart of the Vexin countryside ... There was next to us a little girl who pointed a goose asking his relatives " Is that it? "Mom replied," It's a swan, darling. " I thought of the beautiful farm of Villages Nature ... "yes, it is important to have a place near Paris where children will learn the difference between a dragonfly and a sheep". It's sad, but it's reality.
Too many people live surrounded by ugly, too far from nature. It is for them that Thierry Huau has put so much energy and intensity to invent an (express) paradise, accessible to the greatest number. He is, in my eyes, the Robin Hood of the Garden designers, and thanks to him, we shall have the last real huge gardens of this planet, who knows ? ... He not only aligned trees in Rows like onions, with masses of annuals for covering the ground, Thierry convoked to Villages Nature beautiful, rare, singular, sometimes twisted species and assembled them with taste in several garden spaces. Pleasant surprises and hiding places worthy of Niels Udo. When the planet will be definitely ruined, Villages Nature will remain to remember what a tree looked like.
Libellés :
architecture,
artiste,
balades,
ecoresponsable,
jardins,
landart,
landscape,
Living Wall/Mur végétal,
parcs,
Paris
Inscription à :
Articles (Atom)